POURQUOI JE SUIS MEDECIN ET CHRYSOTHÉRAPEUTE ?

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Ayant reçu pendant plus de 10 ans les enseignements d’Hippocrate et de Hermès Trismégiste, voilà mon point de vue sur « soigner » et « guérir »

La chrysothérapie est l’autre face de l’art de la médecine antique non pas selon Hippocrate mais selon Hermès Trismégiste.

Son but est de s’occuper de nous en entier et non pas seulement et exclusivement du corps physique, comme le font les médicaments, opérations ou rééducations. La médecine actuelle a largement dévié de son essence d’origine Hippocratique (voir mes articles de blog).

En très résumé, elle répare, nettoie et draine sur des plans différents, notamment émotionnel, mental, inconscient … et ce, en même temps, sans nécessairement faire remonter les traumatismes et difficultés à la conscience du patient. Car mettre en mots le trauma (par exemple en séances de psychanalyse), c’est courir le risque de le  revivre

encore et encore, d’en remettre une couche en disséquant et ruminant à partir de la seule fenêtre du mental.

C’est pour cela que je ne suis pas devenue psy.

Voici l’essence de l’enseignement d’Hippocrate dans l’Antiquité : le médecin était celui qui cheminait à côté du patient. Il n’était pas le responsable de sa guérison.

Il  lui apportait un éclairage à partir de son observation des symptômes visibles et accessibles en externe, permettant au malade de comprendre les dysfonctionnements internes et invisibles.

Pour Hippocrate, le symptôme physique était le messager d’une problématique plus cachée et non pas le problème en soi.

À partir de là, Hippocrate pouvait ainsi soigner le malade dans son entièreté. Guérir était de la responsabilité du malade. Guérir est un chemin.

Soigner le symptôme en tant que origine était de plus en plus malaisant pour moi, le pansement n’enlevant pas le dysfonctionnement profond à l’origine des symptômes et le sens de la maladie totalement absent des préoccupations de la plus grande partie du corps médical.

C’est la raison pour laquelle je suis non seulement titulaire d’un diplôme de Doctorat en médecine  avec serment d’Hippocrate, mais j’ai aussi suivi après mon cancer, un cursus diplômant en 2 ans  en médecine Hermétique.

Aucune médecine n’est une baguette magique, et rien ne peut se faire sans la participation active et l’intention de guérir du patient.

Hermès et Hippocrate se complètent pour appréhender les dysfonctionnements symptomatiques cristallisés dans le physique.

Les deux sont importants, complémentaires et ne s’excluent pas l’un l’autre, surtout pas en cas de problème aigu.

Un peu d’histoire …

Hippocrate : l’art de la médecine, de son origine à sa version inversée moderne.

« L’art de la médecine se compose de trois termes : la maladie, le malade et le médecin. Le médecin est le desservant de l’art.
Le malade doit s’opposer lui-même à sa maladie, avec l’aide du médecin ». Cette triade a été appelée « le triangle hippocratique ».
il s’agit bien d’une figure géométrique à trois sommets qui offre deux points de vue pour observer les deux autres sommets : le point de vue du médecin et le point de vue du malade.
La relation thérapeutique est pensée en termes de stratégie d’alliance dans un combat. Il faut combattre la maladie et cette lutte est menée par le malade, le médecin étant l’allié du malade, celui qui l’aide à combattre.

Pour Hippocrate, la relation thérapeutique est une alliance entre le médecin et le malade, dans un combat contre la maladie

Inversion des rôles et de la responsabilité entre malade et médecin :

Une erreur fatale de traduction

Lors de sa traduction des écrits d’Hippocrate au XIXe siècle, Littré aurait traduit « à l’envers » la dernière phrase en la présentant ainsi :
« Il faut que le malade aide le médecin à combattre la maladie » et non pas « il faut que le médecin aide le malade à combattre la maladie » tant Littré était persuadé que le rôle du médecin était actif. C’était à lui de combattre pour le compte du malade, et le rôle du malade était de l’aider.

Que dit le texte à l’origine ?

Le médecin hippocratique doit déployer une stratégie professionnelle pour être accepté par le malade comme allié, d’abord par son savoir et son savoir-faire, mais aussi par l’apparence, l’attitude et le comportement, le discours et le sens du dialogue.
Une fois cette relation de confiance établie, viennent ensuite l’examen et le pronostic.
L’examen hippocratique du patient a pour but de déterminer l’écart entre son état présent et son état habituel, lorsqu’il était proche de l’état des gens en santé.

Pour cela, le médecin utilise ses cinq sens de façon systématique et progressive, en allant d’une approche d’ensemble vers de plus en plus de détails.

Pour illustrer cette démarche en pratique, Hippocrate commence son recueil d’information en utilisant son sens de la vue, vue d’ensemble de loin, détails en s’approchant de plus en plus près.
Ayant rassemblé ces éléments, il questionne ensuite le patient ou son entourage pour faire son évaluation par rapport à un état antérieur. C’est la qu’il utilise son intellect, sa réflexion, sa « raison » (raisonner), afin de déterminer les changements/dysfonctionnements en cours, en remontant au passé, et en « calculant » l’avenir.
C’est à la fin de tout ce processus d’observation, de ressentis, de questionnement, de prise en compte de l’entourage, qu’il peut juger de l’opportunité ou non de traiter, par quels moyens et à quels moments.

Le diagnostic moderne procède différemment

Il se focalise sur les détails d’abord, pour mettre en face de chaque symptôme une maladie particulière, puis faire traiter séparément l’organe en dysfonctionnement par les spécialistes correspondants… qui se parlent peu entre eux.

En conclusion

Le médecin hippocratique cherchait des symptômes visibles indiquant les changements internes (invisibles) en cours chez un malade, à l’aide de sa science, de ses observations à partir de ses 5 sens et de l’art du questionnement.

Il s’intéressait à la disposition individuelle et non au symptôme pour lui-même.

Pour lui, la différenciation se produisait au niveau du patient et non de la maladie. C’est donc le malade en tant qu’individu qui était au centre, et non pas la maladie.

Le médecin était l’allié externe du malade.

Le malade est celui qui emprunte le chemin de sa guérison en prenant ses responsabilités et ce, avec l’aide du médecin.

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